« L’amour », c’est avant toute chose, un manque… Je suis sûr que vous avez déjà ressenti cela. Cette soif ardente, qui sourdre d’une cavité dans l’abdomen, telle une glande exocrine salivaire. Comme d’une envie de chocolat chaud…
J’ai par le passé été principalement le jouet de sentiments faussés. Tenir pour vrai un amour de jeunesse, mit à l’analyse des faits par un regard mature; ne peut que prêter à sourire. Je pense que l’âge, sous le poids de nombreuse expériences, amène nécessairement à une forme de cynisme. Jadis, lorsque je travaillais comme « auxiliaire de vie » pour financer une partie de mes études, l’une des pensionnaires de la maison de retraite m’avait dit pour rompre le silence : « J’imagine que la vision est peu ragoutante jeune homme ? Il ne faudrait jamais vieillir… ». En effet, lui mettant sa couche machinalement, j’essayais de ne pas faire attention aux fesses flasques qu’elle me présentait… Qui serait assez détraqué pour préférer un corps usagé, plutôt que les chaires appétissantes et fermes d’une adolescente ?
Il n’y a pas de sentiments amoureux sans attirance physique. Toutes propositions contraires n’est qu’un mensonge, ou une forme de masochisme… Alors me demanderez-vous, et les moches, n’ont t-ils pas eux aussi le droit à l’amour ? Je répondrais, en disant qu’ils le peuvent si leur porte monnaie contre balance leur laideur. Dans le cas contraire, il revoit leur prétention à la baisse et se trouve un boudin ou prennent la main gauche s’ils sont droitiers... Ils font ainsi fi de leur image interne, tel qu’ils s’imaginent, et font preuve de réalisme.
Cependant, nous avons toujours dans l’idée de trouver mieux ailleurs. Tel un client sur un étal de tomates, à palper les plus charnues, en veillant à la couleur et aux petits défauts… Le choix est difficile, cornélien !
Le temps qui avance inexorablement est comme une plaie ouverte qui manque de nous éventrer. Ramasser ses tripes, devient une activité à par entière tout du long qui nous reste…
Sublimer ? Comme transcender le désir et le projeter sur l’image pieuse du Christ ? Le petit malin, même dans la tombe, il a son harem ! Je vois encore cette bonne sœur expliquer l’Universalisme de son amour, sa multiplicité, duplicité ? « Quelle égoïsme d’aimer un seul homme dans sa finitude, alors que Dieu est éternel ! », disait elle, tout en caressant le dos lubrique de sa main… Non, véritablement il y a quelque chose de pourrit dans son royaume. La chasteté est l’un des plus grand vice. Un pêché vis-à-vis du corps, seule idole à révérer. En effet, réfréner nos pulsions sous couvert de bienfait post-mortem est une pathologie grave…
Qui a-t-il comme autres plaisirs que le sexe et la bouffe dans ce bas monde ? J’avoue que ce n’est pas casher, mais j’ai appris a aimer le porc. C’est le seul animal utile pour les xénogreffes…
J’avais pris l’habitude de jouer avec la nourriture. Katsumi me grondait souvent pour mes manières. Elle trouvait que je ne respectais pas assez le gibier… Alors elle faisait toujours une prière de remerciement à l’animal qui s’était donné pour notre survie, comme une résurgence animiste…
Ce qu’elle préférait manger c’était les parties nobles comme les jarrets, ou la poitrine. Quant à moi, mon attirance allait d’avantage vers les abats. Vous me direz, les goûts et les couleurs… En tous les cas, avec un petit Châteauneuf du pape rouge, millésime 2005; importé directement de France par l’intermédiaire de Laurent, c’est à se manger les doigts de gourmandise !
Vous êtes tous des viandards, n’est-ce pas ? Bien sûr, certains n’ont pas d’appétit pour des espèces de la famille des équidés ou des félins… C’est tout naturel de ne pas vouloir manger un animal en qui l’on a mit un zest d’anthropomorphisme, de sentimentalisme. Mettre dans l’assiette son chien, n’est pas concevable pour la bonne raison que nous y avons investit du temps et des soins. Nous ne domestiquions pas celles qui venaient dans notre abattoir, ainsi il n’y avait pas d’attache. Pas d‘avantage de procédés inhumain, aucune industrialisation de masse. Quoi que nos opinions différaient sur l’utilitarisme des chaires. J’y voyais un principe de préservation, alors qu’elle jouissait plus d’un sentiment de toute puissance, de domination vis-à-vis du faible… Ainsi, pour moraliser notre affaire, nous établissions un contrat synallagmatique avec la plus part de nos victimes. C’est au Cambodge que j’ai eu cette idée. Alors que nous visitions des temples dans la région d’Angkor, nous fîmes une halte dans un village déshérité. Les chemins boueux nous ont mené au seuil d’une maison entaché par le deuil. Une femme nous accueillit par des cris et des gestes demandant de la suivre. Au premier niveau de l’habitat Khmer sur pilotis, une grand-mère édentée observait la scène… Dans la pénombre, au milieu de sa famille se partageant un repas, je vis une jeune enfant rachitique refusant la nourriture. La première des choses qui attira mon attention fut les dermatoses noires sur ses jambes, signes évident d’un déficit immunitaire. La mère suppliait pour sa fille. Nous ne pouvions plus rien faire pour elle, et ses grands yeux me disait la même chose… D’après ce que Katsumi eut compris de son histoire, la jeune fille avait suivit sa sœur à Phnom Penh pour se faire rapidement de l’argent. Les membres de la famille étaient tous soudés, mais leur élevage périclitait. En outre le mari avait sauté sur une mine, en essayant d’agrandir la surface des terres cultivables… Le Sida fait toujours des ravages dans les populations campagnardes, car leurs informations sur le sujet est comparable à un ministre de la santé post Apartheid qui conseillerait de manger certains légumes pour ce prémunir du VIH, ou d’un marabu prouvant par a+b que ce taper une vierge laverait le sang de ses impuretés… Nous avons laissé un tube d’aspirine sans contre partie. Katsumi précisa ma pensée : « Sacrifier une vie pour préserver la communauté serait le deal ». Théorie Malthusienne en action…
J’ai par le passé été principalement le jouet de sentiments faussés. Tenir pour vrai un amour de jeunesse, mit à l’analyse des faits par un regard mature; ne peut que prêter à sourire. Je pense que l’âge, sous le poids de nombreuse expériences, amène nécessairement à une forme de cynisme. Jadis, lorsque je travaillais comme « auxiliaire de vie » pour financer une partie de mes études, l’une des pensionnaires de la maison de retraite m’avait dit pour rompre le silence : « J’imagine que la vision est peu ragoutante jeune homme ? Il ne faudrait jamais vieillir… ». En effet, lui mettant sa couche machinalement, j’essayais de ne pas faire attention aux fesses flasques qu’elle me présentait… Qui serait assez détraqué pour préférer un corps usagé, plutôt que les chaires appétissantes et fermes d’une adolescente ?
Il n’y a pas de sentiments amoureux sans attirance physique. Toutes propositions contraires n’est qu’un mensonge, ou une forme de masochisme… Alors me demanderez-vous, et les moches, n’ont t-ils pas eux aussi le droit à l’amour ? Je répondrais, en disant qu’ils le peuvent si leur porte monnaie contre balance leur laideur. Dans le cas contraire, il revoit leur prétention à la baisse et se trouve un boudin ou prennent la main gauche s’ils sont droitiers... Ils font ainsi fi de leur image interne, tel qu’ils s’imaginent, et font preuve de réalisme.
Cependant, nous avons toujours dans l’idée de trouver mieux ailleurs. Tel un client sur un étal de tomates, à palper les plus charnues, en veillant à la couleur et aux petits défauts… Le choix est difficile, cornélien !
Le temps qui avance inexorablement est comme une plaie ouverte qui manque de nous éventrer. Ramasser ses tripes, devient une activité à par entière tout du long qui nous reste…
Sublimer ? Comme transcender le désir et le projeter sur l’image pieuse du Christ ? Le petit malin, même dans la tombe, il a son harem ! Je vois encore cette bonne sœur expliquer l’Universalisme de son amour, sa multiplicité, duplicité ? « Quelle égoïsme d’aimer un seul homme dans sa finitude, alors que Dieu est éternel ! », disait elle, tout en caressant le dos lubrique de sa main… Non, véritablement il y a quelque chose de pourrit dans son royaume. La chasteté est l’un des plus grand vice. Un pêché vis-à-vis du corps, seule idole à révérer. En effet, réfréner nos pulsions sous couvert de bienfait post-mortem est une pathologie grave…
Qui a-t-il comme autres plaisirs que le sexe et la bouffe dans ce bas monde ? J’avoue que ce n’est pas casher, mais j’ai appris a aimer le porc. C’est le seul animal utile pour les xénogreffes…
J’avais pris l’habitude de jouer avec la nourriture. Katsumi me grondait souvent pour mes manières. Elle trouvait que je ne respectais pas assez le gibier… Alors elle faisait toujours une prière de remerciement à l’animal qui s’était donné pour notre survie, comme une résurgence animiste…
Ce qu’elle préférait manger c’était les parties nobles comme les jarrets, ou la poitrine. Quant à moi, mon attirance allait d’avantage vers les abats. Vous me direz, les goûts et les couleurs… En tous les cas, avec un petit Châteauneuf du pape rouge, millésime 2005; importé directement de France par l’intermédiaire de Laurent, c’est à se manger les doigts de gourmandise !
Vous êtes tous des viandards, n’est-ce pas ? Bien sûr, certains n’ont pas d’appétit pour des espèces de la famille des équidés ou des félins… C’est tout naturel de ne pas vouloir manger un animal en qui l’on a mit un zest d’anthropomorphisme, de sentimentalisme. Mettre dans l’assiette son chien, n’est pas concevable pour la bonne raison que nous y avons investit du temps et des soins. Nous ne domestiquions pas celles qui venaient dans notre abattoir, ainsi il n’y avait pas d’attache. Pas d‘avantage de procédés inhumain, aucune industrialisation de masse. Quoi que nos opinions différaient sur l’utilitarisme des chaires. J’y voyais un principe de préservation, alors qu’elle jouissait plus d’un sentiment de toute puissance, de domination vis-à-vis du faible… Ainsi, pour moraliser notre affaire, nous établissions un contrat synallagmatique avec la plus part de nos victimes. C’est au Cambodge que j’ai eu cette idée. Alors que nous visitions des temples dans la région d’Angkor, nous fîmes une halte dans un village déshérité. Les chemins boueux nous ont mené au seuil d’une maison entaché par le deuil. Une femme nous accueillit par des cris et des gestes demandant de la suivre. Au premier niveau de l’habitat Khmer sur pilotis, une grand-mère édentée observait la scène… Dans la pénombre, au milieu de sa famille se partageant un repas, je vis une jeune enfant rachitique refusant la nourriture. La première des choses qui attira mon attention fut les dermatoses noires sur ses jambes, signes évident d’un déficit immunitaire. La mère suppliait pour sa fille. Nous ne pouvions plus rien faire pour elle, et ses grands yeux me disait la même chose… D’après ce que Katsumi eut compris de son histoire, la jeune fille avait suivit sa sœur à Phnom Penh pour se faire rapidement de l’argent. Les membres de la famille étaient tous soudés, mais leur élevage périclitait. En outre le mari avait sauté sur une mine, en essayant d’agrandir la surface des terres cultivables… Le Sida fait toujours des ravages dans les populations campagnardes, car leurs informations sur le sujet est comparable à un ministre de la santé post Apartheid qui conseillerait de manger certains légumes pour ce prémunir du VIH, ou d’un marabu prouvant par a+b que ce taper une vierge laverait le sang de ses impuretés… Nous avons laissé un tube d’aspirine sans contre partie. Katsumi précisa ma pensée : « Sacrifier une vie pour préserver la communauté serait le deal ». Théorie Malthusienne en action…
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